jeudi 14 mars 2013

Stage Drôme - 2° jour

Équipement à Canyon Apache

Le matin en se levant, il fait mauvais, pas de pluie mais une brume persistante.
Je propose aux troupes d'aller équiper dans une falaise vierge que j'avais repéré un an plus tôt, ou d'aller grimper.
Devant la météo du jour, on choisit d'aller équiper. Finalement il fera beau, mais personne ne regrettera d'être aller équiper.

On prend le minibus, on roule une demi heure en direction du Vercors, pour s’arrêter dans une épingle à cheveux au dessus de Combovin.
On se partage le matériel d'équipement, bien lourd évidement, et on prend la direction de la falaise.
Vingt minutes de marche hors sentier dans un magnifique plateau alternant près, buis et pins sylvestre.
On croisera même des chamois à trois reprises !
On prend une sente de chamois un peu raide à la fin pour accéder à l'entrée du canyon.

Et là, le moment magique pour eux où tout reste à faire et où on imagine les lignes possibles.
Tout d'abord on repère la falaise tous ensemble, un tichodrome niche dans un secteur plus bas, on n'ira pas équiper là bas durant la période de reproduction, et des chauves-souris finissent d'hiberner dans une grotte où une ligne est possible, on n'équipera pas là bas non plus, respect du milieu oblige !

Par groupe de deux, les équipes choisissent chacun une ligne.
Une superbe ligne de 30 mètres pour gaspard et alfred, avec une premiere partie en dalle, un toit et enfin  une escalade sur le fil d'un pilier. 



Première interrogation : est ce que le toit passe en libre ?
Bien qu'étant complétement contre la taille des prises, je préfère laissé les stagiaires libre de leur éthique.

Pendant que certains allument le feu, je pars poser un relais en partant du haut. Un noeud de chaise autour d'un arbre et c'est parti. Du bas Alfred et Gaspard me guident pour l'emplacement du relais.


En descendant, je purge les plus gros blocs, place quelques fractionnements et jette un coup d’œil au toit. Il y a des prises dans le toit et à la sortie, ça doit passer en libre !
Je laisse Alfred et Gaspard nettoyer et équiper leurs voies pendant que je m'occupe de l'autre voie.


Mélanie et Clément on choisit une ligne dans la grande face, une escalade de 35 mètres sans doute plus physique avec une partie très deversante au départ.


Je file poser un relais et je descend d'un coup pour les laisser travailler dessus.
La voie est très déversante et durant la descente, on ne touche pas la paroi une seule fois, mais il y a des prises et une ligne naturelle se dessine.

Je laisse Mélanie et Clément poser les fractionnements, nettoyer et finaliser le tracé.



Les deux voies avancent bien, et entre chaque montée, tout le monde se rassemble autour du feu pour manger et boire un peu.



 
A priori les deux voies passent et sont toutes les deux  ***.
Celle d'Alfred et Gaspard doit tourner autour du 6c/7a, et celle de Mélanie et Clément autour du 7a/7b.

A la fin de la journée, les 2 voies ne sont pas finies, il faudra revenir !


En rentrant à la maison, on se prépare un bon barbecue et un sauna norvégien, la vie est dure !

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